Dans l’actualité : A la suite de la publication du rapport semestriel de stabilité financière de la BCE mercredi dernier, Vitor Constancio, le vice-président de la BCE, indiquait à propos de la zone euro que « la stabilité financière s’est améliorée mais reste fragile (…) en raison de la croissance faible et des vulnérabilités du secteur bancaire ».
Il n’y a pas de consensus sur la manière de définir la stabilité financière.
La BCE emploie la définition suivante « la stabilité financière est une situation dans laquelle le système financier – qui englobe les intermédiaires, les marchés et les infrastructures de marché – est capable de résister aux chocs, en réduisant la probabilité d’une interruption du processus d’intermédiation financière qui serait suffisamment importante pour perturber l’allocation optimale des ressources » (traduction proposée de l’anglais).
La BIS note que, dans le cadre d’une définition plus stricte, on peut la définir comme « l’absence de volatilité excessive, de stress ou de crise ».
Si l’idée est dans les deux cas compréhensible, la définition en elle-même laisse place à une grande part de subjectivité. Dans la dernière définition par exemple : qu’est-ce qu’une volatilité excessive ? à partir de quel seuil juger d’un « stress » et d’une « crise » ? Ce sont là des questions sur lesquelles il n’y a pas de consensus clair et qui font la difficulté de s’accorder sur une définition commune et universelle.
Julien P.